Lorsque je me suis attaqué à Mgs3, il devait être pour moi le Metal Gear parfait, aux vu des critiques. Bien que j'étais un peu sceptique après l'excellentissime MGS2 j'ai commencé le jeu en m’attendant a au moins un jeu inoubliable.
Mais la désillusions fût grande. En cause un changement de cap, que je trouve inapproprié à un MGS, de la part Kojima.

En effet suite aux réactions concernant la mise en scène, et surtout le scénario soit disant incompréhensible du 2, Koji-San décida d'adopter une approche plus Hollywoodienne. Certes cela n'a rien de mauvais en soit mais le problème de ce que ce choix de narration sont les codes du genre. En effet pour plaire a un public occidentale, une histoire d'amour est toujours de mise. Et la nous avons en l’occurrence une histoire entre Eva et Snake complètement nanar. Certes nous somme habitué à ce coté nanarland depuis les débuts de la saga, mais à la différence de ce dernier, toute les scènes était vraiment du second degrés. Un exemple tout simple : l'explosions du Shago-Volgin, qui donne lieu a de grandes étincelles avec Snake et Eva qui s'embrassent derrière ma laissé sans voix tellement l'image que je me faisais du futur Big Boss été différente à celle que l'on était en droit de s'attendre. Et ce genre de situations, qui ne reviennent que trop souvent, sont de plus totalement "rigide" a cause des limitations techno de l'époque.



Outre cette histoire totalement uselles, un des autres point dans lesquelles Kojima a failli, sont les personnages.
Tout d'abord les Boss de l'unité cobra. Après ceux de MGS2 et surtout ceux de MGS1, ces derniers paraissent bien fades.

• The Pain et The Fear sont justes sans aucune saveur que ce soit au niveau de leur histoires ( il n'y en a pas) qu'aux de leur niveaux des combats.
• The End a aussi le même problème, un personnages sans aucune histoire. Par contre son combat est vraiment intéressant, avec une belle traque dans la jungle rempli d'adrénaline.
• The Fury offre lui aussi un combat intéressant qui demande a être assez perspicaces. Mais comme ces prédécesseurs, le personnages est peu profond

Viennent ensuite d'autres Boss un peu plus digne d’intérêt :

• The Sorrow est boss assez étrange et spéciale grâce à son lien avec The Boss. Mais il n'offre cependant pas un combat vraiment inoubliable.
• Volgin dispose lui d'une assez bonne histoire, et d'un bon combat, du moins avant le Shagohod.
• Ocelot, bien que son charac-design me décoit, son histoire permet un vrai lien avec le reste de la saga.

L'une de mes autres déceptions vient de l'élément qui a fait la renommé de la sage: le scénario.

L’histoire y est beaucoup trop simplifié, maquant d'envergure et de ne provoque pas de réel engouement pour ma part. Bien que le but est de sauvé le monde d'une guerre nucléaire, on a jamais cette pression et ce sentiment de situations sans issu qui pousse le perso principale à devoir prendre tout les risques pour remplir sa misions.

On peut aussi voir un manque d'inspirations dans cette épisode. En effet 4 des Boss offre des combats similaire au précédant opus : le combat contre Ocelot est assez ressemblant à celui de MGS1. The End offre aussi un affrontement similaire au deuxième combat contre Sniper Wolf. The Sorrow a la même gestuelle que Mantis (on va plutôt dire que c'est un clin d’œil). Et Volgin dans le Shagood, rappelle Liquid dans le Metal Gear.




Mais ma réel déceptions vient de la fin :

Tout d'abord le combat contre The Boss. Le meilleur passage de toute la saga à mes yeux. Ce combat est réellement touchant et troublant, avec un sentiment de gâchis tout au long de l'affrontement qui touche vraiment le joueur, à tel point qu'il en oublie qu'il a faire à un jeu. Le summum de ce combat est évidemment le moment ou l'on tue The Boss : je n'ais jamais eu auparavant ce sentiment d'une tel responsabilités devant un jeu. Le tout servi par une très belle musique (totalement absente du reste du jeu) rendant cette scène mythique.

Mais voila pour moi le jeu aurait du ce finir la : Snake remonte dans l'aéroglisseurs, et reçoit le lendemain les honneurs et tout le tralala, pour ensuite rejoindre la tombe de The Boss, avec la voix off d'Eva provenant d'une cassette qu'elle lui aurait laissé lors de l'atterrissage en Alaska.
Mais a la place on a dût ce taper Ocelot. Enfin ce qui ma géné ce n'est pas tant son apparition mais c'est le comportement de Snake pendant et après le combat. En effet Snake prend le combat comme une bonne bagarre bien viril. Et juste après il se tape un fou rire avec Eva, alors qu'il vient de tuer son mentor a l'instant.
Le carnage ce poursuit à l’arrivé avec cette scène d'amour totalement WTF et bien nanar (merci la limitation physique).





Je n'ai pas trop parler du gameplay qui assez similaire au 2 avec l'ajout d'un mode survie qui est assez bien pensé.

Bref pour ma part une bonne grosse déceptions que j’espère voir rectifier avec MGS V

Lors de ma première partie on m'avait spoilé le combat contre Psycho Mantis, pas celui contre The Sorrow. Niveau Gameplay, pour moi ce dernier est donc tout autant mémorable que l'inoubliable acolyte de Nicolas Hulot. Preuve s'il en faut que l'ordre dans lequel on parcoure une saga la première fois peut tout changer, en effet! Moi j'ai fait par dates de parution, tout simplement