Je trouve vraiment dommage que cette fameuse mission 46 arrive comme un cheveu sur la soupe (à moins que je sois passé à côté d'un truc) et limite scandaleux qu'on rejoue le prologue exactement de la même manière (et même moins longtemps !)
Même si ça fait partie du message, je trouve ça franchement limite.
Parce qu'à part ça, je trouve cette fin en tant que telle proche de la perfection.
J'aime à penser qu'il y a quelque chose qui ne colle pas. Que l'écran affiche "les faits n'existent pas, il n'y a qu'interprétations" et juste après "VERITE".
Du coup, j'aime à penser qu'on joue le "vrai" Big Boss, même si dans l'absolu, on joue quand même Big Boss.
Parce que quelque soit l'identité de Venom, le joueur est quand même mis sur un piédestal. Le Venom que l'on voit devant le miroir, c'est le joueur, et le joueur a déjà été Big Boss par le passé (MGS 3, Protable Obs, Peace Walker), donc même si on continue à jouer le vrai Big Boss dans ce MGS 5 et que Big Boss s'adresse à lui même dans cette cassette, le message reste adressé au joueur, car c'est le joueur qui lui a permis d'en arriver là (et le joueur en est fier, avant de briser le miroir comme pour faire réaliser à Big Boss ses actes et pour signifier que le jeu, la saga est finie. Qu'il faut lâcher l'affaire et revenir à la réalité).
Je ne sais pas si Nietzsche aurait apprécié cette interprétation, mais moi oui
De toute façon, la symbolique du double/fantôme est bien présente, que la "vérité" soit vraie ou non.
Concernant Ishmaël, l'idée qu'il s'agisse du "vrai" Big Boss est intéressante (c'est lui qui vous (r)apprend à jouer), mais j'avais au début pensé qu'il s'agissait du reflet du joueur, qu'il avait ses bandages parce que c'est à lui qu'est appliqué le visage que le joueur choisi, et que du coup, c'est d'une certaine manière le joueur qui permet à Venom de "se remettre dans le bain", devant et derrière la caméra. C'est le joueur, le maitre.