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Interview Harry Gregson-Williams compositeur de MGS2
Playscope : Avez-vous eu des craintes lorsque Konami vous a contacté pour composer sur un médium sur lequel vous n'avez jamais travaillé ?
Harry Gregson-Williams : Des craintes ? Non. Excité par l'idée ? Oui. Tout d'abord, j'ai eu du mal à comprendre pourquoi Konami me voulait moi pour le faire parce que je n'avais aucune expérience dans leur domaine. J'ai ensuite compris qu'ils m'ont contacté parce que M. Kojima voulait que son projet sonne comme dans un film. Ils ont fait une compilation de divers de mes compositions, l'ont gravé sur un CD et me l'ont envoyé. C'était le type de son et d'ambiance qu'ils voulaient et il ne m'a pas fallu longtemps pour dire "Ok, allons-y".
Playscope : Avez-vous été étonné qu'ils vous aient choisi ?
Harry Gregson-Williams : Étonné ? Non car ils ont été clairs sur le pourquoi de leur choix. Ils m'ont envoyé un CD avec une compilation de mes musiques de films comme Ennemi d'état, Armageddon, The Rock, Un tueur pour cible. Ils m'ont alors dit "Ecoutez, si on pouvait faire de la magie, voici ce qu'on voudrait pour notre jeu".
Playscope : Comment composez-vous pour un jeu où les joueurs peuvent interagir en comparaison à un film où tout est déjà prédéfini ?
Harry Gregson-Williams : La principale différence vient du fait que lorsque je compose pour un film, il est presque déjà terminé. Je compose donc pour chaque scène en sachant exactement ce qu'il s'y passe à chaque moment comme dans Spy Game. Pour un film comme Shrek, le film n'est pas tout à fait terminé mais c'est tout de même présent. Pour Metal Gear Solid 2, j'ai fait la musique avant que le jeu ne soit terminé. Je devais envoyer à M. Kojima les musiques au fur et à mesure que je les terminais.
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