Je viens de le (re)faire avant-hier et quel jeu intelligent... Toujours une claque. Et la VF est quand même pas si mauvaise, c'est la teneur de certains dialogues qui est marrante. Celui-ci, l'un de mes préférés, mêle bien les aspects épiques et WTF.
M : Bouge pas ! C'est la deuxième fois que je réussis à surprendre le légendaire Solid Snake.
S : C'est toi Meryl ? Tu ne pourrais pas te faire passer pour un homme longtemps.
M : Ce qui signifie ? Hé ! Pas d'hommes ici.
S : Je n'avais pas réalisé que tu étais si... féminine.
M : Une drague bien grasse, c'est le moment, Snake ! De plus, tu perds ton temps. Quand je me suis engagée, ils m'ont fait subir une psychothérapie anti-homme.
S : Toujours grande gueule. C'est bien ma Meryl, ça. T'es blessée ?
M : Pas encore. Après tout, j'étais déguisée en soldat génome...
S : Et pourquoi tu veux te changer ? C'est plus prudent d'être habillée comme eux.
M : J'en ai eu marre de faire semblant. Le fait est que... ...cet uniforme pue le sang...
S : C'est quoi cette marque ?
M : Hein ? Oh, ça... C'est pas un vrai tatouage, c'est juste peint. J'étais une fan de Fox-Hound, quand il y avait des types comme mon oncle et toi. Pas de thérapie génétique à l'époque. Vous étiez de vrais héros.
S : Il n'y a pas de héros pendant une guerre. Les héros meurent ou finissent en taule. C'est l'un ou l'autre.
M : Mais toi, t'es un héros Snake, n'est-ce pas ?
S : Je ne suis qu'un professionnel efficace dans l'art de tuer. Un mercenaire ne gagne pas. Ou ne perd pas. Les seuls gagnants sont les masses.
M : C'est ça. Et toi, tu te battais pour les autres.
S : Je ne me suis jamais battu que pour moi-même. Sans vision... sans idéal.
M : Mais non...
S : Je ne me sens vivant que lorsque je triche avec la mort sur le champ de bataille.
M : Et la mort des autres te fait te sentir vivant ? Tu aimes la guerre, et tu ne veux pas qu'elle s'arrête... Est-ce vrai pour tous les grands soldats de l'Histoire ?
S : Pourquoi tu ne m'as pas appelé ?
M : J'ai cassé mon Codec.
S : C'est tout ?
M : T'es pas heureux qu'on se rencontre comme ça ? Au fait... Comment tu m'as reconnue ?
S : Je n'oublie jamais une dame.
M : Y a quelque chose que tu aimes en moi, toi ?
S : Ouais, t'as un super derrière.
M : Derrière ? D'abord mes yeux, maintenant mon derrière. Et puis ?
S : Sur le champ de bataille, tu n'anticipes jamais des évènements.
M : Alors Snake... Où en sont les négociations ?
S : Rien de neuf.
M : Tout repose sur toi, hein ?
S : Il faut bien que quelqu'un les empêche de lancer un missile nucléaire.
M : Il y a deux solutions. Ou on détruit Metal Gear, ou bien...
S : ...on annule le code de mise à feu. Tu as les clés de Baker ?
M : Les clés ? Ça, tu veux dire ?
S : Où sont les autres ? Il devrait y avoir 3 clés.
M : C'est tout ce que j'ai.
S : Où sont les deux autres ?
M : J'en ai pas la moindre idée, mais elles doivent être quelque part. Et si on ne les trouve pas, il faudra détruire Metal Gear.
S : Metal Gear se trouve dans la base de maintenance souterraine au nord.
M : Emmène moi. Je connais mieux cet endroit que toi.
S : Tu ne ferais que me ralentir. Tu n'as pas assez d'expérience du combat.
M : Je ne te ralentirai pas. C'est promis...
S : Et si tu me ralentis ?
M : Tu n'auras qu'à m'abattre.
S : J'aime pas gâcher mes balles.
M : Vu. Je ferai attention... Tu sais, je ne mets pas de maquillage, comme les autres... Je ne me regarde jamais dans un miroir. J'ai toujours méprisé ce genre de femme. Toute petite déjà, je voulais être un soldat... Mais j'avais tort... Ce n'était pas mon rêve à moi... Mon père... Il est mort au combat quand j'étais jeune.
S : Tu voulais donc suivre les traces de ton père ?
M : Non. Je pensais qu'en tant que soldat, je serais mieux à même de comprendre.
S : Et tu es devenue un soldat ?
M : Je le croyais... jusqu'à aujourd'hui. Mais je sais maintenant que j'avais juste peur de me regarder en face. Peur de prendre mes propres décisions. Mais je ne veux plus me mentir. Il est grand temps que je me regarde bien en face... Je veux savoir qui je suis, ce dont je suis capable... Je veux savoir pourquoi j'ai fait les choix de vie que j'ai fait. Je veux savoir...
S : Regarde-toi bien en face. Tu n'en auras peut-être plus l'occasion. Et si tu te lavais le nez pendant que tu y es. C'est pas un exercice. Nos vies sont en jeu. Il n'y a ni héros, ni héroïnes. Tu perds, tu manges les pissenlits par la racine.
M : Ouais.
S : Ce FAMAS, il marche ?
M : Malheureusement, y a plus de munitions.
S : Où t'as trouvé le Desert Eagle ?
M : Je l'ai trouvé dans l'armurerie. C'est un calibre 50 à action rapide... Il y avait un SOCOM, mais j'ai choisi ça.
S : D'accord ! Moi, on me donne les restes... Un peu gros, non, pour une fillette ?
M : T'inquiète pas pour moi, va.
S : Allez, prends mon 45.
M : Ecoute, j'en utilise un depuis l'âge de 8 ans. Je le porte mieux que je ne porte un soutien-gorge. Si on va au nord, il faudra traverser le bureau du commandant situé à ce niveau. La route à découvert est bloquée par des glaciers. La porte qui mène au bureau du commandant est de sécurité 5. Cette carte l'ouvrira. Je l'ai trouvée dans la poche de l'uniforme que je portais.
S : Il semblerait qu'il devait garder un endroit d'importance.
M : O.K. C'est parti. Je connais mieux cet endroit que toi. J'ouvre la route. Tu me suis...
Sérieusement, cet enchaînement sorti de nulle part et fait passer Snake pour un nigaud
"M : T'es pas heureux qu'on se rencontre comme ça ? Au fait... Comment tu m'as reconnue ?
S : Je n'oublie jamais une dame.
M : Y a quelque chose que tu aimes en moi, toi ?
S : Ouais, t'as un super derrière.
"