Lol.

18h57 : Pour ceux qui seraient intéressés par Assassin’s Creed Chronicles : China, j'ai comme prévus (Twitter via mon Screen ) fais mon test ici-même.

11:21 Un grand bravo à Flying Fox pour son article! C'est majestueux!

Je trouve que toutes ces interrogations peuvent s'appliquer indirectement à Shadow of the Colossus, en des termes bien sûr plus simples, mais plus égnimatiques. Peut-on vraiment parler de victoire lorsqu'on abat les colosses du jeu par exemple? Ne cherche-t-on pas un même réveil du joueur dans la cinématique finale? Ne retrouve-t-on pas l'idée d'un purgatoire comme un cycle de la partie à recommencer encore et encore?

12h16 Je viens de lire ton test, vraiment très bon et ça me donne vraiment envie ^^. Bon, faut que je finisse Unity avant quand même lol.

Pourquoi pas !

http://www.gamekyo.com/newsfr62222_konami-tease-un-mgs-1984-collection.html

Sans Kojima pour contrôler, on va surement en bouffer des packs et autres compilations. J'espère vraiement de konami va arrêter sa branche "jeux consoles".

18h52 : Merci
Effectivement c'est mieux, mais rassure toi j'ai toujours pas relancé Alien donc au niveau des jeux à la traines je suis pas mieux ^^

Il s'agit finalement d'une ligne de vêtement, ce à quoi je m'attendais vu le petit teasing que c'était.

13:00

Félicitation a Flying Fox pour son article ! (Oui je m'y suis pris assez tard pour le lire).

Je suis étonné du nombre dingue d'analyse sur MGS2 alors que j'en trouve très peu sur MGS3.

Bien sur Kojima joue moins les audacieux et la farce est moins grasse, mais a mes yeux il a la même portée philosophique.

J'ai l'impression que les gens se masturbent sur le message de MGS2, puis oublient tout ce qu'ils ont appris pour traité MGS3 comme un simple jeu.
On nous dit que la question n'est pas de savoir si le scénario de MGS2 est mieux ou moins bien que celui de MGS1, mais lorsque l'on se penche sur MGS3 on ne parle presque exclusivement que de son scénario, comme si il n'avait pas le droit a la même analyse, a la même "portée" que son prédécesseur.

Bon je vais arrêter la ou sinon on va me dire de faire ma propre analyse puisque je suis si malin, et je suis vraiment nul pour ce genre de chose .

Mgs3 n'a pas la meme analyse tout simplement parceque c'est impossible : Quand mgs2 essaye de nous mettre en garde face au monde de demain, mgs3 se place dans le passé et ne peut pas avoir le meme message de prévention ( a moins de rappeler au gens qu'une course a l'armement n'est pas impossible, mais je ne pense pas revoir une guerre froide avant un moment) le contexte meme du jeu fait que le 1er pousse a la reflection sur notre futur (et certains comme notre cher fox se penchent sur le statut du jeu lui meme pour ces raisons) alors que l'autre ne peut etre pris que comme une histoire d'espionnage et de complot mondiale pendant la guerre froide

Oui et non, la guerre froide n'est qu'un contexte.
Tout comme MGS2 utilise l'ère du numérique pour nous parler de l'héritage culturel qui façonne les générations futures, MGS3 utilise la guerre froide pour nous parler de l'héritage géopolitique qui façonne le monde, et par extension les hommes.
(La fameuse notion de Gene - Meme - Scene).

Et ce contexte passé rend le concept "d'illusion" encore plus fort dans MGS3. On n'est même plus un acteur du jeu dont les pas sont guidé par le réalisateur, on se retrouve a rembobiner une cassette pour rejouer quelques choses qui est déjà fini depuis des lustres et qui ne nous a même jamais attendue.
Le duel final contre Ocelot est un joli résumé de la situation, on se retrouve avec un Revolver chargé et deux personnages dont on connaît déjà le sort a l'avance. On sait qu'aucun des deux ne va mourir et pourtant on se prend au jeu, on choisit une arme et on tire.
Et cette balle a blanc c'est au final tout ce que représente nos actions dans le jeu : On nous oblige a rejouer une histoire déjà écrite et dont on connais la finalité, et pourtant on nous offre la liberté, la possibilité d’interagir avec le monde. Mais nos action ne changeront rien, et c'est idiot de penser que l'on puisse tuer Ocelot ou éviter la confrontation avec The Boss.


Je me rend compte que j'ai été un peu agressif dans mon premier message, je sais pas vraiment ce qui m'a pris .

Joli Strange, c'est tout a fait vrai la micro analyse que tu donne sur MGS3 et le coté immuable des faits et gestes des gens. Cet été, quand je referais le jeu, j'essaierais d'analyser un peu le coté symbolique, parce que c'est vrai que c'est bourré a craquer de sous textes, mais comme tout, faut les voir, réfléchir dessus pour les comprendre. Il faut déjà prendre l'initiative de poser les choses et réfléchir dessus.

Bref, le mieux étant de parler avec les fans, pour ca, parce qu'on a tous une sensibilité différente, et on peut voir certaines choses et ne pas en voir d'autres.

Je ne dirais qu'une chose: Metal Gear... Quelle oeuvre !!!

Pas mal du tout Strange, tu tiens une bonne piste qui mérite sans doute un plus large approfondissement.

Merci .
J'ai du mal a exprimer mes idées, mais je vais essayer d'approfondir tout ça.

Le message pur de MGS3, c'est clairement l'imprévisibilité des époques et donc des ères qui en découlent, je ne dirais pas que le jeu n'a pas sa propre portée à l'instar de MGS2 mais justement ici on ne peut pas parler pas de délire métaphysique, MGS3 se contente quand même d'une portée qui ne remet pas en question ce média qu'est le JV, là est la grande différence d'ambition avec MGS2.

Mais MGS3 n'est en est pas un jeu moins bon pour autant, il a sa propre fonction dans la mythologie Metal Gear et est un chef-d'oeuvre intemporel.

Mis à part cela, MGS3 a quand même un message fort pour lui en plus d'être un excellent jeu.

C'est la ou je ne suis pas d'accord, MGS3 a un message aussi fort que MGS2 et questionne aussi le média du jeux vidéo, mais a sa manière.
Les choses sont moins évidente, Big Boss ne se ballade pas avec un Dog Tag sur lequel est inscrit le nom du joueur, ne fais pas des blague méta toute les 2 minutes et ne se questionne pas sur qu'est-ce que c'est qu'est réel et qu'est pas réel.
Le message est caché derrière ce qui semble être une fiction "banal", et c'est volontaire.

Maintenant ma théorie est encore bancale et ne tiens pas toujours la route, mais je suis persuadé qu'il y a quelque chose de caché derrière MGS3, un "message" qui semble nous échapper.


Je sais que je me contente de brasser de l'air sans rien apporter de concret, mais j'ai encore beaucoup trop de mal a synthétisé mes idées.

Je suis en désaccord là-dessus mais je comprends qu'on puisse le penser. Comme beaucoup de choses dans MGS2, la scène des dog-tags est superficiellement évidente mais prend d'autres dimensions au fur et à mesure qu'on creuse. Sans parler de la manière dont le jeu était jugé à sa sortie ; absolument rien n'était clair, à cette époque-là, c'était une énigme totale qui ne s'est pas résolue comme une évidence.

MGS3 est bien sûr digne d'interprétation lui aussi, comme l'ont montré Mr Wolfe, SuperBunnyHop et d'autres qui m'échappent là tout de suite (je crois que James Howell a fait des commentaires intéressants dans son speedrun sur Youtube). Vu les liens étroits entre le scénar, la thématique et le processus de création du jeu, y'a certainement plein, plein de choses à dire.

Mais il y a une différence fondamentale, à mon avis, et c'est la manière dont MGS3 a été conçu pour plaire, pour brosser le public dans le sens du poil. Ca n'enlève rien à son message ou sa pertinence. Mais comme tu l'as dit, ça implique forcément d'autres façons de l'appréhender... Les choses peuvent paraître moins évidentes parce que l'interprétation est perçue comme moins nécessaire.

Rien de péjoratif là-dedans, je précise. Wolfe et Howell ont souvent été dédaigneux envers MGS3, je ne les en félicite pas et je suis plutôt de l'avis de SuperBunnyHop, qui trouve que le ton général du jeu permet de mieux faire passer son message et encourage l'interprétation personnelle, émotionnelle. C'était le grand l'échec de MGS2, et c'est une excellente chose que MGS3 ait rebondi là-dessus.

Quoi qu'il en soit, ça vaut évidemment le coup de creuser Snake Eater, et tu m'as l'air bien parti !

Ah oui c'est évidemment toujours intéressant, et désolé si mon message a pu paraître empli de dédain et en défaveur de cet approfondissement, alors qu'en réalité en tant qu'adorateur de MGS3 je ne peux qu'être intéressé .

Juste que MGS3 a plus une fonction de jeu dans la Metal Gear Saga que d'expérience comme MGS2, MGS3 est plus premier degré avec une portée plus calibrée sur la réalité militaire et politique, c'est plus un excellent jeu comme je l'ai dit dans le dernier post en fait.

Bon je répète ce que viens de dire le renard volant en gros (GG pour ton article très complet et intéressant encore une fois au passage), mais juste pour rappeler que c'est ce que je sous-entendais dans le post d'avant en parlant de "fonction" des opus^^.

Mais tu as raison sur le point du métaphysique, qui répond après tout présent dans cet opus à sa manière, oui.

C'est juste que tous les jeux n'ont pas à avoir la même portée, et le même message. Kojima a essayé de faire quelque chose de très étrange et avant-gardiste, dans MGS2 ; il a essayé de jouer avec le joueur, et d'explorer le jeu vidéo de manière assez inédite.

Il n'avait tout simplement pas à le faire dans MGS3 ; l'intérêt n'était pas de faire une redite de ce qui a déjà été fait. Alors il a été chercher dans son univers de Metal Gear une histoire qui mérite d'être racontée et qui lui permette d'explorer des thèmes qu'il trouvait intéressant ; ce que signifie la loyauté, être un soldat, etc..

Et du coup, ce qu'on peut reprocher à mon sens à MGS3, c'est d'être moins ambitieux que les autres jeux de la série, au niveau des thèmes abordés. Malgré ça, il a un message intéressant, profond, pas si évident que ça et il le traite à la perfection. C'est sans doute le meilleur opus de la saga en tant que pur jeu, son scénario est digne des meilleurs films d'espionnage... Il n'y a pas grand chose à lui reprocher sur ce plan-là.


Et du coup, je ne suis pas vraiment d'accord avec tes propos, StrangeAtlas ; le jeu se contente d'être une prequel et, comme toutes les prequels, il implique de savoir déjà comment se finissent les choses, savoir que telle chose ne peut pas se passer, etc.. Et ça n'en rend pas la chose moins intéressante, ça change le focus sur comment la chose se passe, plutôt que quand elle se passe.

Là où le jeu - et notamment la scène des revolvers, ou l'exécution de The Boss - est intéressant, c'est qu'il nous signifie très clairement que nous ne sommes pas libre, et nous n'avons pas le choix. MGS 1 / MGS 2 proposent une forme de choix (résistance à la torture pour MGS 1) et une interaction avec le joueur que MGS 3 refuse en quelque sorte. Ce qui s'est passé, s'est passé ; Big Boss n'est pas le héros, c'est le personnage principal que l'on suit. On l'accompagne et on observe son évolution, mais on ne l'influence pas.